vendredi 27 février 2009

Laissez-vous fondre de plaisir !

Nous voilà entrés dans la dernière ligne droite de l’hiver. Je veux parler des vacances scolaires que nous appelons justement « vacances d’hiver », un pied de nez à cette saison malaimée que nous regardons s’en aller avec une pointe de plaisir …

Cependant, comme je l’ai déjà développé précédemment, cette saison, outre la connotation poétique que prennent souvent les sommets enneigés, se caractérise par de nombreux bienfaits qui lui sont propres.

Justement, les sommets enneigés… Une prise d’assaut des Français en mal de pouvoir d’achat. Je ne partage pas l’attirance de la population française pour ces vacances blanches. En revanche, je partagerais volonté une chose… la dégustation de fromage alpin qui récompense les randonnées quotidienne. Je n’irais pas jusqu’à chausser des ski, mais presque… et ce n’est pas peu dire !

En tout cas, savourons les dernières senteurs de l’hiver…

La tartiraclette

Faîtes cuire des pommes de terre à la cocotte minute (10 min de soupape). A la sortie, laissez-les refroidir, pelez-les et coupez-les en rondelles que vous disposez dans un plat beurré allant au four. Faîtes griller des allumettes de bacon à la poêle. Parsemez-les au-dessus des pommes de terre dans le plat. Terminez par des tranches de fromage à raclette. Mettez au four 200° pendant 1/4h – 20 min.

Le Welsh

Pas de montagne… Du plat, de la bière et des frites ! Beurrez un plat allant au four. Placez-y des tranches de pain. Imbibez-les de bière. Disposez sur chaque tranche un peu de jambon. Recouvrez l’ensemble de tranches de cheddar. Arrosez à nouveau légérement de bière. Si le nombre de calories déjà emmagasinées ne vous terrorise pas, cassez encore un œuf dessus et… au four ! 15-20 min à 200°.

Fondue italienne

Découpez une pâte à pizza en petits triangles. Badigeonnez-les de concentré de tomate et olives noires coupées en fins petits morceaux. Mettez au four 10-15min sur 200°.
Pendant ce temps, préparez le fromage. Faites chauffer 20cl de lait avec 30g de beurre. Quand le beurre est liquéfié, ajoutez une cuillère à soupe de farine et formez une béchamel. Quand le mélange est homogène, ajoutez progressivement : une demi-brique de mozzarella, trois cuillères à soupe de ricotta et un peu de parmesan (à votre goût). Si le mélange est trop épais, vous pouvez ajouter du lait.
Il ne vous reste qu’à tremper vos mini-pizzas et à les avaler.

vendredi 20 février 2009

Anosfourneaux carnavaleux

L’actualité se rapproche de plus en plus d’un Carnaval. Enfin je veux dire… La semaine prochaine, nous célébrons carnaval. Pas de politique sur Anosfourneaux, que de la fête !

Après un anosfourneaux spécial Chandeleur, j’ai décidé d’aborder cette autre fête religieuse, qui comme la Chandeleur, n’a conservé de religieux que son origine. Sa racine éthymologique est « carne », la chair. Cette fête précédait la période d’abstinence du Carême.

On continue à fêter Carnaval, mais souvent on retire la période d’abstinence qui suit. Arrêtons-nous donc pour cette petite pause du blues hivernal.

L’important est de faire la fête, de quelque manière que ce soit. Qui n’a pas vu à la télévision les célèbres danses qui accompagnent le Carnaval de Rio. En France, notre petite perle carnavaleuse se trouve à Dunkerque. Savez-vous que tout le monde se déguise et qu’on jette des harengs sur la foule du haut des toits ?

Non, rassurez-vous, le anosfourneaux spécial rollmops n’est pas… « d’actualité » justement. Mais allons-y pour un anosfourneaux aux couleurs de la fête !

Salade multicolore

Déposez du maïs dans une assiette et laissez un espace libre au centre. Découpez des tomates cerise en rosace et faîtes un cercle de « fleurs » au centre du maïs. Faîtes revenir des lardons et des tranches de champignons de paris dans une poêle jusqu’à ce que les champignons se soient dégorgés de leur eau. Déposez le tout au milieu. Parsemez de ciboulette. Nappez d’une vinaigrette composée de 2 cuillères à soupe d’huile de noisettes, une cuillère à soupe de vinaigre de cidre et une cuillère à café de miel et une cuillère à café de moutarde. Parsemez de ciboulette.

Aiguillettes de canard fruitées

Préparez la sauce : Faîtes revenir les échalottes dans 30g de beurre sans laisser noircir le beurre. Ajoutez un fond de veau (20cl), une cuilère de farine et remuez au fouet. Laissez cuire à feu doux. Faîtes revenir les aiguiettes de canard à feu vif. Cuisez des demi-poires au micro-onde ou à la vapeur. Réchauffer des airelles au micro-onde. Faîtes revenir des spätzle ou knepfle à la poêle jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Servez deux aiguillettes par personne avec une demi-poire, une cuillère à soupe d’airelles, et un peu de spätzle ou knepfle.

Chèvre confetti

Préchauffez le four sur grill. Epluchez des poires (une demi-poire par pers) et coupez les en deux. Déposez un fromage de chèvre léger au centre. Mélangez dans un bol, des baies roses et des herbes de provence. Parsemez sur le fromage et rajoutez un filet de miel. Mettez au four 5 min. A la sortie du four, saupoudrez de paprika et servez.

Verrines carnavalesque

Emiettez des amarettis au fond de la verrine et arrosez d’une cuillère à soupe de rhum. Mélangez du fromage blanc à un sachet de succre vanillé (1 pour 150g). Déposez au-dessus des amarettis. Terminez par une couche de fruits confits. Laissez reposer au moins 2h au frigo avant de servir.

samedi 14 février 2009

Des couches et des couches de… cuisine !

Pourquoi un anosfourneaux sur les couches ? Les couches ? Non, je ne parle pas de celles de bébé. Je ne parle pas non plus du fin duvet dans lequel je vais bientôt sombrer. Je fais référence à la disposition superposée de plusieurs éléments.

En effet, la mode est à la superposition. Lorsque l’hiver, nous empilons les pulls, l’été est propice à la superposition de deux débardeurs de couleurs différentes. La philosophie est au deux en un : comment peut-on profiter de plusieurs éléments en même temps.

Car on veut tout et toujours plus de tout. L’important est de garder l’esprit des bonnes choses : à bas les mélanges saugrenus. Allions des saveurs qui s’entendent.

Commençons par la verrine qui, quoi que détrônée par la cuillère (et plus récemment la fourchette) reste l’impératrice des couches.

Verrine de crevettes

Pelez un concombre et coupez-le en dés. Mélangez trois cuillères à soupe de yaourt avec une cuillère à café de moutarde à l’ancienne et une pincée d’aneth séchée. Glissez le mélange au fond des verrines. Recouvrez des dés de concombre. Recouvrez avec des crevettes cocktail. Recouvrez d’une cuillère de yaourt simple et parsemez d’aneth. Servez très frais.

Cure-dent cocktail

Piquez à votre cure-dent une tranche de pommes, un carré de jambon, une olive noir, un carré de jambon, une tranche de pommes. Dégustez immédiatement (avant que les pommes changent de couleurs).

Gratin d’aubergines

Quelques heures avant de préparer votre gratin, coupez des rondelles d’aubergine (comptez une petite aubergine par personne). Déposez du gros sel et laissez dégorger. Quelques heures plus tard, retirez le gros sel. Huilez un plat à gratin. Faîtes revenir les rondelles d’aubergines à l’huile d’olive. Déposez une première couche au fond du plat. Recouvrez de purée de tomates concassées, puis de tranches de mozzarella. Renouvelez une fois l’opération. Terminez par les tomates et râpez du parmesan sur le tout. Enfournez 40 min à 200°.

Gâteau de crêpes

Réalisez une douzaine de crêpes. Lorsqu’elles sont refroidies, déposez la première sur un plateau. Tartinez de chocolat fondu. Déposez la seconde et renouvelez l’opération. Ne tartinez pas la dernière. Laissez sécher le tout quelques heures avant de couper les tranches de gâteau.

N’y a-t-il pas de quoi en mettre une couche ?

vendredi 6 février 2009

La Chandeleur

Lundi dernier, c’était la Chandeleur. J’aurai dû remplacer le thème de vendredi dernier par celui-ci, mais voilà, j’avais oublié que c’était la Chandeleur…

Qui y a pensé ? Et au fait, que fête-t-on à la Chandeleur ? Autrefois, les Catholiques allumaient des cierges dans les églises. On y fêtait la purification de Jésus 40 jours après Noël. Les Romains, eux, célébraient le dieu Pan.

Et nous… nous faisons sauter les crêpes ! Pas très catholique tout ça… mais drôlement bon !

Je ne m’avancerais pas sur les chemins bretons à essayer de vous faire découvrir la sainte galette jambon œuf gruyère (trop glissants…). Espérant que les traditionalistes me pardonnent, je me laisserais aller à quelques originalités.

D’ailleurs, parlant tradition, j’ouvre une petite parenthèse pour vous parler de la tradition que je connais…

Crêpe alsacienne épaisse (3-4 pers)

Mélangez 80g de farine, 2 œufs, 8 cl de lait et un peu de sel. Etalez une couche d’un demi centimètre d’épaisseur dans la poêle à crêpe. Laissez cuire quelques minutes et retournez. Laissez encore 2 petites minutes. Servez et dégustez immédiatement accompagnée d’une salade ou d’un bol de soupe.

Ma parenthèse refermée, ci-dessous un peu d’originalité…

Crêpe au sarrasin (variante aux asperges)

Pâte : 60g de farine de sarrasin, 90g de farine de froment, 1 cuillère à soupe d’huile, 1 œuf, du sel, 300g de lait, 100g d’eau. Ne laissez pas reposer.
Egouttez une boîte d’asperges en conserve. Coupez des petits carrés de jambon. Préparez une béchamel en faisant fondre 30g de beurre dans 25cl de lait. Salez. Ajoutez la farine en continuant à fouetter.
Versez la pâte dans la poêle. Lorsque votre crêpe est cuite. Déposez les asperges, le jambon, un peu de béchamel. Repliez les bords en carré. Versez un peu de béchamel au centre.

Crêpe au froment (variante aux pommes)

Pâte : 250g de farine, du sel, 1 cuillère à soupe d’huile, 2 œufs, 600g de lait. Laissez reposer une heure.
Faîtes revenir des tranches de pommes à la poêle.
Versez la pâte à crêpe dans la poêle. Lorsqu’elle est cuite, déposez les tranches de pommes et saupoudrez de cannelle. Faîtes flamber au Grand Marnier. Repliez les bords en carré. Placez une boule de glace vanille, cannelle ou caramel au centre et servez immédiatement.