« Pourquoi aimons-nous manger », vous êtes-vous déjà posés cette question ? « Parce que c’est bon » allez-vous me répondre… Oui, mais pourquoi apprécions-nous certains mets plutôt que d’autres ? Peut-être tout simplement parce qu’ils évoquent des moments agréables de notre vie. Des moments que nous regrettons peut-être…
Je voudrais évoquer dans cet article la part importante que constitue notre passé dans nos goûts et dans notre manière de cuisiner. J’en parlerai tout d’abord en mentionnant le personnage clé qui marquera notre cuisine toute notre vie : notre grand-mère.
En effet, si ces imposantes personnalités ne disposaient pas des moyens actuels pour une cuisine sophistiquée (et branchée), elles débordaient de créativité… et d’efficacité.
Aussi, ne faudrait-il pas, de temps à autre, se retourner pour se souvenir de nos valeurs ?
Consacrons quelques secondes à ce passé si cher… Humons l’odeur de la soupe qui frétille sur le feu. Asseyons-nous autour de la table à carreaux rouges et blancs, tout près du poêle. Sirotons la tisane de verveine que Grand-mère vient de déposer dans notre tasse…
Comme disait Proust à propos de l’internationalement connue madeleine, certains mets sont «déclencheur[s], non d’un simple souvenir, mais du fait de revivre quelques instants de son enfance ».
Selon notre région d’origine, certains de ces plats qui imprègnent encore notre quotidien sont encore d’actualité. On citera par exemple le fameux Kouign Aman pour les Bretons. Je ne me lancerai pas dans des explications concernant ce plat. Je crois que des mains bretonnes sont seules à avoir une chance de réussir (je parle avec l’expérience de mains alsaciennes…).
Mais je ne vous laisserai pas sur votre fin (faim ?). Un jour, lorsque je me remémorais les repas de famille autour de la grande table de la cuisine, je demandai à ma grand-mère la recette de la « Galette à suc ». Elle m’indiqua « un petit saladier de farine, de la levure, un pot de crème et un peu d’huile ». Comme on dirait par là-bas, « nous v’là bien ! ». Après quelques tentatives pour trouver les proportions, voici la recette déduite (pour des expérimentées car il faut moduler les proportions):
Mélanger 300g de farine et un sachet de levure chimique et du sel.
Faire une fontaine et y verser un pot de crème épaisse (25cL) et 3 c.s. d’huile
Former une boule de pâte et l’étaler.
La placer dans un plat beurré et fariné allant au four.
Verser sur la pâte 80g de sucre et parsemer de 60g de morceaux de beurre.
A cuire au four 200°C environ une demi-heure.
Les grands-mères (qui ont été mamans d’ailleurs) ont parfois des idées plus simples pour satisfaire les petits estomacs affamés et gourmands qui piaillent d’impatience autour de la table. Voici la recette de la Soupe au lait :
Faire bouillir 250mL de lait par personne avec du sucre (à votre convenance). Lorsque vous sentez le lait impatient, ajouter des vermicelles que vous laisserez cuire le temps indiqué sur le paquet.
Je vous fais grâce de la tisane aux orties et de la cuillère d’huile de foie de morue (spéciale dédicace à Marcel Pagnol dans La Gloire de mon Père). Tout ça juste pour vous dire de vous souvenir de votre passé.
Fort heureusement, cette prise de conscience semble être dans l’air du temps. Grâce à ce regain d’intérêt pour jadis, les légumes anciens refont surface. Cardons, rutabagas et panais commencent à peupler nos marchés.
Je voudrais évoquer dans cet article la part importante que constitue notre passé dans nos goûts et dans notre manière de cuisiner. J’en parlerai tout d’abord en mentionnant le personnage clé qui marquera notre cuisine toute notre vie : notre grand-mère.
En effet, si ces imposantes personnalités ne disposaient pas des moyens actuels pour une cuisine sophistiquée (et branchée), elles débordaient de créativité… et d’efficacité.
Aussi, ne faudrait-il pas, de temps à autre, se retourner pour se souvenir de nos valeurs ?
Consacrons quelques secondes à ce passé si cher… Humons l’odeur de la soupe qui frétille sur le feu. Asseyons-nous autour de la table à carreaux rouges et blancs, tout près du poêle. Sirotons la tisane de verveine que Grand-mère vient de déposer dans notre tasse…
Comme disait Proust à propos de l’internationalement connue madeleine, certains mets sont «déclencheur[s], non d’un simple souvenir, mais du fait de revivre quelques instants de son enfance ».
Selon notre région d’origine, certains de ces plats qui imprègnent encore notre quotidien sont encore d’actualité. On citera par exemple le fameux Kouign Aman pour les Bretons. Je ne me lancerai pas dans des explications concernant ce plat. Je crois que des mains bretonnes sont seules à avoir une chance de réussir (je parle avec l’expérience de mains alsaciennes…).
Mais je ne vous laisserai pas sur votre fin (faim ?). Un jour, lorsque je me remémorais les repas de famille autour de la grande table de la cuisine, je demandai à ma grand-mère la recette de la « Galette à suc ». Elle m’indiqua « un petit saladier de farine, de la levure, un pot de crème et un peu d’huile ». Comme on dirait par là-bas, « nous v’là bien ! ». Après quelques tentatives pour trouver les proportions, voici la recette déduite (pour des expérimentées car il faut moduler les proportions):
Mélanger 300g de farine et un sachet de levure chimique et du sel.
Faire une fontaine et y verser un pot de crème épaisse (25cL) et 3 c.s. d’huile
Former une boule de pâte et l’étaler.
La placer dans un plat beurré et fariné allant au four.
Verser sur la pâte 80g de sucre et parsemer de 60g de morceaux de beurre.
A cuire au four 200°C environ une demi-heure.
Les grands-mères (qui ont été mamans d’ailleurs) ont parfois des idées plus simples pour satisfaire les petits estomacs affamés et gourmands qui piaillent d’impatience autour de la table. Voici la recette de la Soupe au lait :
Faire bouillir 250mL de lait par personne avec du sucre (à votre convenance). Lorsque vous sentez le lait impatient, ajouter des vermicelles que vous laisserez cuire le temps indiqué sur le paquet.
Je vous fais grâce de la tisane aux orties et de la cuillère d’huile de foie de morue (spéciale dédicace à Marcel Pagnol dans La Gloire de mon Père). Tout ça juste pour vous dire de vous souvenir de votre passé.
Fort heureusement, cette prise de conscience semble être dans l’air du temps. Grâce à ce regain d’intérêt pour jadis, les légumes anciens refont surface. Cardons, rutabagas et panais commencent à peupler nos marchés.
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