La soupe est un plat très à la mode. La mode vestimentaire tourne tous les 20 ans, il faut croire qu’il en est de même pour la gastronomie. En effet la soupe possède un certain nombre de qualités…
En commençant par la diversité qu’elle propose. En effet, certaines recettes se dégustent chaudes, d’autres glacées. D’autre part, la soupe permet de marier les saveurs très facilement : trois légumes différents, pourquoi pas de la viande et du poisson…
Enfin, la soupe permet de choisir le nombre de calories à la carte : légumes-légumes, viandes-légumes, poisson-légumes, vermicelles, pâtes, pommes de terre.
La soupe est un met délicat qui s’adapte à toutes les générations. Esthétiquement parlant, elle donne lieu à toutes les possibilités créatives. Tous les goûts sont permis !
Soupe italienne
Versez une boîte de tomates concassées dans une casserole. Ajoutez quelques olives, de l’origan et de fins morceaux de mozzarella (spéciale cuisine). Faîtes cuire à feu doux. Pendant ce temps, trempez de petits morceaux de pain (sec de préférence) dans l’huile d’olive. La soupe est prête à consommer lorsque la mozzarella est parfaitement fondue.
Soupe de pois cassés au lard
Faites cuire 100g de pois cassés par personne dans l’eau frémissante (200ml par personnes) pendant 1h. Salez très peu et broyez le tout. Faîtes revenir des tranches de lard à la poêle. Décorez les assiettes de soupe avec le lard et éventuellement des petits croûtons.
Vermicelles de soja en bouillon
Faîtes bouillir de l’eau et mettez-y un cube de bouillon de légumes. Lorsque l’eau bout, ajoutez un poireau coupé en fins morceaux effeuillés, des lamelles de champignons de paris et des champignons noirs. Versez dans ce mélange quelques gouttes de sauce soja. Quand les légumes sont cuits, placez les vermicelles (un paquet = 2 personnes) dans la casserole et couvrez. Laissez reposer sur la plaque éteinte 5 minutes. Remuez et servez.
Soupe à l’orange
Pressez deux oranges par personne. Versez le jus dans une casserole. Ajoutez une cuillère à soupe de miel par personne, deux étoiles d’anis (badiane), une cuillère à café de cannelle. Faîtes cuire le tout à feu très doux pendant 30 min. Laissez reposer pendant deux heures. Filtrez et réchauffez le liquide. Coupez des petits carrés de pain d’épices. Faîtes les dorer à la poêle avec une pointe de beurre. Garnissez les assiettes de soupe avec les croûtons de pain d’épices.
vendredi 28 novembre 2008
vendredi 21 novembre 2008
Manger par la racine !
Non, je ne vous parle pas de pissenlits ! Pas très ragoutant tout de même me rétorquerez-vous. Afin de répondre en écho à l’article de la semaine passée, je vous demanderais si vous avez conscience du nombre de racines que nous dégustons. L’automne d’ailleurs constitue une saison particulièrement riche en matière de racines : pommes de terre, carottes, navets, céleri, et bien d’autres…
Cependant les racines sont connotées très positivement. Ne parlons-nous pas de notre attachement à nos racines ? Sécurité, confiance, qualité, valeur sure : carottes, pommes de terre, navets, céleri composent les bonnes soupes d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Bon, assez de bavardages, attachons-nous plutôt maintenant aux racines de problème… Problème seulement constitué par un manque d’inspiration qui va vite se résorber.
Navets au cerfeuil
Epluchez des navets (comptez 1 par personne) en tranches très fines, 1mm si vous le pouvez. Disposez-les dans le panier de la cocotte minute, de manière bien étalée. Saupoudrez de sel, de muscade et de cerfeuil. Faîtes cuire en laissant tourner la soupape une dizaine de minutes.
Omelette aux pommes de terre (avec spéciale dédicace à ma maman)
Coupez les pommes de terre (rattes de préférence) en dés. Faites les revenir dans 30g de beurre et 2 cuillères à soupe d’huile à la cocotte à feu vif pendant une vingtaine de minutes à couvert, mais en remuant de temps en temps. Cassez un œuf par personne dans le saladier. Salez battez. Quand les pommes de terre sont cuites, ajoutez les œufs battus et remuez à nouveau afin que le mélange soit équilibré. Laissez cuire 5 min en remuant délicatement.
Pommes de terres / Carottes / Jambon à la Béchamel
Faîtes cuire des dés de pommes de terre et des rondelles de carottes à la vapeur (cocotte minute avec temps indiqué – généralement 10 minutes de soupape pour les carottes, 20 pour les pommes de terre). Coupez le jambon en dés. Faîtes une béchamel : faîtes fondre 40g de beurre dans 1/2L de lait. Quand le mélange est homogène, ajoutez 40g de farine petit à petit. Remuez bien pour éviter les grumeaux. Disposez les légumes cuits ainsi que le jambon dans une assiette et arrosez de béchamel.
Gâteau aux carottes
Râpez 370g de carottes. Dans un saladier, cassez deux œufs et battez-les avec 200g de cassonade et un sachet de sucre vanillé. Mélangez 250g de farine, un sachet de levure chimique et une pincée de sel. Délayez avec 15cl d’huile. Incorporez le premier mélange et ajoutez les carottes râpées. Quelques zestes d’oranges non-traitées sont les bienvenus. Mélangez bien le tout. Beurrez et farinez un moule à cake. Versez-y le mélange et mettez au four 1h à 160°.
Cependant les racines sont connotées très positivement. Ne parlons-nous pas de notre attachement à nos racines ? Sécurité, confiance, qualité, valeur sure : carottes, pommes de terre, navets, céleri composent les bonnes soupes d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Bon, assez de bavardages, attachons-nous plutôt maintenant aux racines de problème… Problème seulement constitué par un manque d’inspiration qui va vite se résorber.
Navets au cerfeuil
Epluchez des navets (comptez 1 par personne) en tranches très fines, 1mm si vous le pouvez. Disposez-les dans le panier de la cocotte minute, de manière bien étalée. Saupoudrez de sel, de muscade et de cerfeuil. Faîtes cuire en laissant tourner la soupape une dizaine de minutes.
Omelette aux pommes de terre (avec spéciale dédicace à ma maman)
Coupez les pommes de terre (rattes de préférence) en dés. Faites les revenir dans 30g de beurre et 2 cuillères à soupe d’huile à la cocotte à feu vif pendant une vingtaine de minutes à couvert, mais en remuant de temps en temps. Cassez un œuf par personne dans le saladier. Salez battez. Quand les pommes de terre sont cuites, ajoutez les œufs battus et remuez à nouveau afin que le mélange soit équilibré. Laissez cuire 5 min en remuant délicatement.
Pommes de terres / Carottes / Jambon à la Béchamel
Faîtes cuire des dés de pommes de terre et des rondelles de carottes à la vapeur (cocotte minute avec temps indiqué – généralement 10 minutes de soupape pour les carottes, 20 pour les pommes de terre). Coupez le jambon en dés. Faîtes une béchamel : faîtes fondre 40g de beurre dans 1/2L de lait. Quand le mélange est homogène, ajoutez 40g de farine petit à petit. Remuez bien pour éviter les grumeaux. Disposez les légumes cuits ainsi que le jambon dans une assiette et arrosez de béchamel.
Gâteau aux carottes
Râpez 370g de carottes. Dans un saladier, cassez deux œufs et battez-les avec 200g de cassonade et un sachet de sucre vanillé. Mélangez 250g de farine, un sachet de levure chimique et une pincée de sel. Délayez avec 15cl d’huile. Incorporez le premier mélange et ajoutez les carottes râpées. Quelques zestes d’oranges non-traitées sont les bienvenus. Mélangez bien le tout. Beurrez et farinez un moule à cake. Versez-y le mélange et mettez au four 1h à 160°.
vendredi 14 novembre 2008
Feuilles folles
Dans son Automne malade, Appolinaire aime :
« Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille. »
La vision enchanteresse et poétique de l’automne se rapproche toujours de feuilles qui tourbillonnent au vent. Je ne reprendrai ni ces virevoltants clichés, ni la mélancolie qu’on y attache.
Pourquoi l’automne serait-il toujours « malade » ? Pourquoi cette connotation de tristesse ? De temps qui passe ? Le printemps et l’été aussi, passent.
Bien au contraire, la feuille est joyeuse. Elle adopte mille couleurs différentes, du jaune, du orange, du rouge… Des couleurs chaudes. Légère, elle se plaît à valser autour des arbres. Elle grésille allègrement sous le pied des passants.
Bien qu’il soit de coutume de glisser une feuille morte sous certains fromages, j’abandonne ici le thème des feuilles des arbres pour en aborder un autre. Songez au nombre de légumes composés de feuilles ! Endive, chou, proireau et j'en passe...
Fondue d’endives
Coupez les endives en tronçons de 2 cm et séparez les feuilles. Si nécessaire, lavez-les et essorez-les. Placez-les dans une sauteuse et versez de l’eau bouillante. Allumez le feu moyen et faîtes tremper un sachet d’earl grey dans la sauteuse pendant 10 min. Retirez les endives du feu et égouttez-les. Salez et faîtes les revenir dans 30g de beurre pendant une vingtaine de minutes. Ce mélange s’accorde très bien aux pâtes feuilletées.
Chou rouge cuit
Coupez le chou rouge en fine lamelle et une pomme en tout petits morceaux. Faîtes cuire le tout 10 min dans un bouillon de volaille frissonnant. Egouttez et remettez les ingrédients dans une sauteuse avec 30g de beurre et 1 cuillère à café de cannelle. Faîtes cuire à feu doux pendant 20 min à couvert et découvrez les 5 dernières minutes en remuant délicatement.
Poireaux au safran
Coupez les poireaux en rondelles, puis en deux. Faites les revenir à la sauteuse dans 30g de beurre. Baissez la température de cuisson à feu doux. Couvrez et laissez cuire 20 à 30 min. Pendant ce temps, videz une capsule de safran dans un pot de crème épaisse et salez. Remuez bien afin d’obtenir un crème à la couleur homogène. Quand les poireaux sont cuits, découvrez et ajoutez la crème. Laissez cuire encore 5 min à découvert en remuant doucement. Ce plat accompagne très bien des moules.
Salade d’automne campagnard
Préparez la vinaigrette : deux cuillères à soupe d’huile de noix, une de vinaigre de cidre, un peu de sel. Disposez dans une assiette des feuilles de mâche, des rondelles très fines de saucisson, et parsemez de copeaux de noisettes. Arrosez de la vinaigrette. Servez avec des tartines de beurre de pain campagnard.
Et surtout n'oubliez pas : frisée, batavia, scarole, feuille de chêne, mesclun...
« Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille. »
La vision enchanteresse et poétique de l’automne se rapproche toujours de feuilles qui tourbillonnent au vent. Je ne reprendrai ni ces virevoltants clichés, ni la mélancolie qu’on y attache.
Pourquoi l’automne serait-il toujours « malade » ? Pourquoi cette connotation de tristesse ? De temps qui passe ? Le printemps et l’été aussi, passent.
Bien au contraire, la feuille est joyeuse. Elle adopte mille couleurs différentes, du jaune, du orange, du rouge… Des couleurs chaudes. Légère, elle se plaît à valser autour des arbres. Elle grésille allègrement sous le pied des passants.
Bien qu’il soit de coutume de glisser une feuille morte sous certains fromages, j’abandonne ici le thème des feuilles des arbres pour en aborder un autre. Songez au nombre de légumes composés de feuilles ! Endive, chou, proireau et j'en passe...
Fondue d’endives
Coupez les endives en tronçons de 2 cm et séparez les feuilles. Si nécessaire, lavez-les et essorez-les. Placez-les dans une sauteuse et versez de l’eau bouillante. Allumez le feu moyen et faîtes tremper un sachet d’earl grey dans la sauteuse pendant 10 min. Retirez les endives du feu et égouttez-les. Salez et faîtes les revenir dans 30g de beurre pendant une vingtaine de minutes. Ce mélange s’accorde très bien aux pâtes feuilletées.
Chou rouge cuit
Coupez le chou rouge en fine lamelle et une pomme en tout petits morceaux. Faîtes cuire le tout 10 min dans un bouillon de volaille frissonnant. Egouttez et remettez les ingrédients dans une sauteuse avec 30g de beurre et 1 cuillère à café de cannelle. Faîtes cuire à feu doux pendant 20 min à couvert et découvrez les 5 dernières minutes en remuant délicatement.
Poireaux au safran
Coupez les poireaux en rondelles, puis en deux. Faites les revenir à la sauteuse dans 30g de beurre. Baissez la température de cuisson à feu doux. Couvrez et laissez cuire 20 à 30 min. Pendant ce temps, videz une capsule de safran dans un pot de crème épaisse et salez. Remuez bien afin d’obtenir un crème à la couleur homogène. Quand les poireaux sont cuits, découvrez et ajoutez la crème. Laissez cuire encore 5 min à découvert en remuant doucement. Ce plat accompagne très bien des moules.
Salade d’automne campagnard
Préparez la vinaigrette : deux cuillères à soupe d’huile de noix, une de vinaigre de cidre, un peu de sel. Disposez dans une assiette des feuilles de mâche, des rondelles très fines de saucisson, et parsemez de copeaux de noisettes. Arrosez de la vinaigrette. Servez avec des tartines de beurre de pain campagnard.
Et surtout n'oubliez pas : frisée, batavia, scarole, feuille de chêne, mesclun...
vendredi 7 novembre 2008
Au coin(g) !
« Au coin ! », c’est le cas de le dire. Voilà un fruit qui n’a rien pour plaire : une peau rugueuse et poilue, une forme bosselée peu avenante, et enfin une acidité digne de rebuter les plus amateurs.
Par ailleurs, il faut être sportif pour découper un coing. En effet, sa chair ferme se révolte contre les couteaux les plus aiguisés.
Mais il faut savoir apprécier les bons côtés des individus de caractère… Si le coing ne se consomme jamais cru, il devient excellent cuit. A tel point qu’on oublie la corvée d’épluchage !
Ceci vous rappelle sûrement la gelée de coings réalisée par les mains expertes de votre grand-mère. Sans mettre en doute les qualités grand-maternelles, je vous dirais qu’il y a mille autres façons de cuisiner ce fruit plein de délicieux mystère…
Coings farcis
Pelez des coings. Mettez-les dans l’eau bouillante pendant 10 min. Retirez-les et laissez-les refroidir quelques minutes. Evidez le centre. Débarrassez la chair du trognon et conservez celle qui entoure le trognon. Broyez-la avec des morceaux d’escalope de poulet ou de dinde, du sel, de la cannelle et de la muscade. Fourrez les coings avec ce mélange et enfournez 30 à 40 min à 200°.
Tajine d’agneau aux coings
Faîtes revenir 10 min à la poêle des morceaux d’agneau et d’oignon dans deux cuillères à soupe d’huile d’olive et une demi-cuillère à café de beurre salé. Pendant ce temps, épluchez les coings et coupez-les en morceaux. Faîtes bouillir l’équivalent de deux verres d’eau avec deux cuillères à soupe de miel, une cuillère à café de cannelle, du sel, du poivre, une pincée d’ail en poudre, une pincée de muscade. Mettez les coings dans la casserole avec la viande et versez le mélange. Couvrez et laissez cuire deux heures.
Tarte aux coings
Pelez les coings, enlevez le trognon et coupez-les en dés. Faîtes-les revenir à la sauteuse dans 30g de beurre avec une cuillère à soupe de miel. Couvrez et laissez cuire 20 à 25 min à feu doux en remuant de temps en temps. Etalez la pâte brisée (300g de farine, 150g de beurre et un peu d’eau pour les courageux). Piquez la pâte à la fourchette puis tartinez-la d’un centimètre de hauteur de compote de pommes. Répartissez les coings sur la compote. Enfournez 30 à 40 min à 200°.
Par ailleurs, il faut être sportif pour découper un coing. En effet, sa chair ferme se révolte contre les couteaux les plus aiguisés.
Mais il faut savoir apprécier les bons côtés des individus de caractère… Si le coing ne se consomme jamais cru, il devient excellent cuit. A tel point qu’on oublie la corvée d’épluchage !
Ceci vous rappelle sûrement la gelée de coings réalisée par les mains expertes de votre grand-mère. Sans mettre en doute les qualités grand-maternelles, je vous dirais qu’il y a mille autres façons de cuisiner ce fruit plein de délicieux mystère…
Coings farcis
Pelez des coings. Mettez-les dans l’eau bouillante pendant 10 min. Retirez-les et laissez-les refroidir quelques minutes. Evidez le centre. Débarrassez la chair du trognon et conservez celle qui entoure le trognon. Broyez-la avec des morceaux d’escalope de poulet ou de dinde, du sel, de la cannelle et de la muscade. Fourrez les coings avec ce mélange et enfournez 30 à 40 min à 200°.
Tajine d’agneau aux coings
Faîtes revenir 10 min à la poêle des morceaux d’agneau et d’oignon dans deux cuillères à soupe d’huile d’olive et une demi-cuillère à café de beurre salé. Pendant ce temps, épluchez les coings et coupez-les en morceaux. Faîtes bouillir l’équivalent de deux verres d’eau avec deux cuillères à soupe de miel, une cuillère à café de cannelle, du sel, du poivre, une pincée d’ail en poudre, une pincée de muscade. Mettez les coings dans la casserole avec la viande et versez le mélange. Couvrez et laissez cuire deux heures.
Tarte aux coings
Pelez les coings, enlevez le trognon et coupez-les en dés. Faîtes-les revenir à la sauteuse dans 30g de beurre avec une cuillère à soupe de miel. Couvrez et laissez cuire 20 à 25 min à feu doux en remuant de temps en temps. Etalez la pâte brisée (300g de farine, 150g de beurre et un peu d’eau pour les courageux). Piquez la pâte à la fourchette puis tartinez-la d’un centimètre de hauteur de compote de pommes. Répartissez les coings sur la compote. Enfournez 30 à 40 min à 200°.
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